La Première de Invisibles
(FR)
La première du film « Invisibles » du réalisateur, Guido FREDDI, a eu lieu le 6 octobre 2016 au Forum des Halles à Paris : c’était un court métrage sur la traite des Mineurs en France avec des exemples de différentes exploitations comme la mendicité forcée, la prostitution (avec notamment le phénomène des “lover boys”), ou l’esclavage domestique, etc…
Lors du lancement officiel de ce cout-métrage (d’environ 16 minutes), qui a été suivi d’un débat, étaient notamment présents plusieurs Associations membres du Collectif ‘Ensemble contre la traite des êtres humains », des représentants d’Institutions nationales et internationales dans le domaine des droits de l’homme (cf Mr Toubon, le Défenseur des droits de l’homme »), et des bénévoles, comme moi.
En fait, ma présence à cette soirée était ma première activité en tant que bénévole de l’Association « SOS Esclaves », et m’a permis d’avoir l’expérience d’une approche du monde associatif en général.
Lors de la présentation avant la projection du film, l’audience a pu écouter le témoignage émouvant d’Olivia, originaire du Togo qui a été amenée sur le territoire français à l’âge de 14 ans par une famille qui l’avait gravement maltraitée dans son pays pendant plus de 10 ans…Ce témoignage m’a paru très intéressant d’autant plus que l’Association « sos.sitenostudio » a déjà eu à traiter de la même situation avec des victimes d’esclavage domestique.
Pour moi, encore étudiante en Droit, j’ai compris au cours de cette soirée la place importante tenue aussi bien par les Associations, les bénévoles, les avocats et tous ceux qui se réunissent avec comme objectif commun une démarche de sensibilisation sur la traite des êtres humains, et en particulier des enfants. En effet, j’ai pu me rendre compte que beaucoup dans la salle ce soir- là travaillaient pour une meilleure reconnaissance des droits des Mineurs victimes d’exploitation sous toutes ses formes.
(ENG)
The premiere of Invisible by Guido Freddi, took place in le Forum des Halles in Paris on October 6 2016. The short film takes on the unspoken truths of child trafficking in France with the poignant examples of forced begging, the Lover Boy method, and domestic slavery.
The opening of this film gathered the different member associations of the Collective: “Together against the trafficking of human beings” (French: Collectif “Ensemble Contre la traite des êtres humains”) including SOS Esclaves, representatives of both national and international human rights institutions, and volunteers. As a volunteer with the association, attending this event was my very first insight into the volunteering and organisational community.
The discussion prior to the screening of the movie, involved all the experts and representatives listed above. However, one account stood out. That of Olivia, a Togolese born woman who was brought to France at the age of 14 and was severely maltreated for more than 10 years in the family that brought her to the country. Her account on her experience was a touching one and one that was particularly important to SOS as the latter has had to help victims coming out of similar situations of domestic slavery.
As a Law student, the short-film and being at the premiere was a real eye-opener to how much work is put into the goal of fighting against human trafficking as a whole by different groups of people with their different skills or just the simple will to help. I realised that the people who were in that room were the