C’est ce qu’il faut retenir de la dernière étude sur le sujet, réalisée par les services statistiques du ministère de l’Intérieur et de la Justice, et publiée ce mardi 17 octobre 2023. et rapportée dans un article du Figaro du 17 octobre 2023.
« Sur l’année 2022, 2027 victimes de traite ou d’exploitation ont été enregistrées par les services de police et de gendarmerie, soit une hausse de 12% par rapport à 2021, où l’on en comptait 1811. Dans le détail, notent les autorités, on compte trois victimes enregistrées pour 100.000 habitants dans l’aire urbaine de Paris. Cette statistique ne représente qu’une partie des victimes – nombre d’entre elles ne se signalent pas aux autorités, ou ne sont pas repérées par les associations, du fait de la mainmise de leurs tortionnaires……. »
« À l’inverse, le nombre de suspects mis en cause est en baisse de 8%, passant de 2126 à 1953. «1793 personnes ont été orientées par le parquet pour traite ou exploitation des êtres humains», note le service statistique ministériel de la justice (SDSE). «1046 personnes ont été condamnées (…) en 2022. 23% de ces condamnés sont des femmes, 40% des étrangers », continue-t-il. 673 individus ont été condamnés à une peine d’emprisonnement ferme ou en partie ferme, avec une durée moyenne de 26,3 mois.
‘«l’exploitation par le travail est en forte hausse. Le nombre de victimes est passé de 514 à 798 en une année. Il s’agit principalement de travailleurs étrangers, officiant dans la récolte agricole ou dans le service à la personne, contraints de travailler jusqu’à 80 heures par semaine, et hébergés dans des conditions insalubres. Certains employeurs poussent le vice en frappant leurs victimes, ou en leur confisquant leurs passeports, comme avaient révélé associations et autorités au Figaro il y a plusieurs mois.»
PLUS QUE JAMAIS LE RÔLE D’ASSOCIATIONS TELLES QUE SOS ESCLAVES S’AVERE NECESSAIRE POUR AIDER LES VICTIMES A RETROUVER LEUR DIGNITE.